Se curer le nez, en public ou en cachette, est une très mauvaise habitude qui n’est pas réservée uniquement aux enfants. Outre le fait que ce geste est considéré comme contraire aux bonnes manières, la science nous invite à l’éviter en se basant sur une étude récente étude qui stipule que mettre le doigt dans le nez est mauvais pour la santé !
Se curer le nez augmenterait le risque de démence et d’#Alzheimer, selon une étude australienne très sérieuse https://t.co/UJAHQXY2sH via @Demotivateur
— Sergyl LAFONT. (@sergyl_lafont) November 7, 2022
Une nouvelle étude menée par des scientifiques australiens, ce geste est à bannir car il peut nuire au fonctionnement du cerveau des personnes qui le pratiquent un peu trop souvent.
Se curer le nez vous expose à la maladie d’Alzheimer et à la démence
En effet, toujours selon les résultats de la même étude, cette pratique peut engendrer l’introduction de bactéries nocives à l’intérieur du nez. Ainsi, ces indésirables accéderaient plus facilement au centre névralgique de contrôle de l’organisme et le danger devient bien réel.
Parmi les bactéries nocives, les chercheurs cite la Chlamydia pneumoniae qui s’avère être inquiétante dans la mesure ou elle peut causer la la maladie d’Alzheimer et la démence, selon l’auteur principal de l’étude.
Pire encore, l’infection est facilitée lorsque la muqueuse nasale est endommagée. Le problème, c’est que le curage de nez intempestif favorise justement l’apparition de lésions au niveau de cette zone sensible. Une fois que la bactérie Chlamydia pneumoniae y pénètre, le risque d’exposition est décuplé.
Staphylocoque doré, un risque de plus
Une étude menée par des chercheurs néerlandais révélait que le curage du nez est vecteur de transmission du Staphylocoque doré, aussi appelé S. aureus.
Ces derniers avançaient effectivement : “Le curage de nez est associé au portage nasal du S. aureus. Son rôle dans le portage nasal pourrait bien être un facteur déterminant dans certains cas. Surmonter l’habitude de se mettre le doigt dans le nez pourrait faciliter les stratégies de décolonisation du S. aureus”.