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Cerveau : Son fonctionnement

Le cerveau est probablement l’un des organes les plus complexes de notre anatomie. Il est souvent comparé à un ordinateur régissant les principales fonctions vitales, les mouvements, les sensations mais aussi le langage, le raisonnement, la mémoire et les émotions (dont le cœur n’est que le siège poétique !).

Qu’est-ce que c’est ?

La boite crânienne renferme et protège plusieurs structures regroupées sous le terme d’encéphale : le cerveau est la plus volumineuse de ces structures, viennent ensuite le cervelet et enfin le tronc cérébral .
Dans la prolongation du tronc cérébral se situe la moelle épinière qui constitue, avec l’encéphale le système nerveux central.
Le cerveau de l’homme adulte a une forme ovoïde et son poids est de 1000 g en moyenne. Il est composé de deux hémisphères séparés par une ligne médiane (d’avant en arrière). Chaque hémisphère est divisé en quatre parties principales : le lobe frontal, le lobe temporal, le lobe pariétal, et le lobe occipital, du nom des os crâniens qui sont en vis à vis. Dans la partie profonde du cerveau, on identifie d’autres parties appelées les noyaux gris centraux.
En dessous et en arrière du cerveau, se situe le cervelet composé lui même de deux hémisphères et d’une partie médiane appelée vermis. Le tronc cérébral est la partie la plus basse de l’encéphale et se prolonge vers le bas par la moelle épinière. Il est formé de trois parties : le mésencéphale, la protubérance, et le bulbe rachidien.
Toutes ces structures encéphaliques (et la moelle épinière) sont enveloppées par les méninges qui sont constituées de plusieurs couches entre lesquelles circulent le liquide céphalorachidien qui remplit également des cavités profondes, intracérébrales appelées ventricules.
Le tissu nerveux de l’encéphale est constitué de substance blanche et de substance grise. La substance grise contient les corps des neurones (c’est à dire des cellules nerveuses) et donc leurs noyaux, tandis que la substance blanche contient leurs prolongements, les axones , enveloppés dans une couche protectrice appelée gaine de myéline .

Comment ça marche ?

Les divisions et subdivisions de l’encéphale contiennent des aires nécessaires à la programmation, à la gestion, au stockage, et à l’exécution de toutes les activités volontaires et involontaires des différents organes du corps humain mais aussi à l’élaboration de la pensée.

Quelques éléments de la très riche cartographie encéphalique sont assez faciles à retenir :

– tout d’abord, il faut savoir que la motricité et la sensibilité d’une moitié du corps (droite ou gauche) sont sous le contrôle de l’hémisphère cérébral controlatéral : ainsi, l’hémisphère droit régit la partie gauche du corps.
– On sait également que le centre du langage se situe chez la plupart des gens au sein de l’hémisphère gauche.
– C’est au niveau du lobe frontal que l’on retrouve les principales zones impliquées dans le mouvement volontaire.
– Dans le lobe pariétal se situent des aires importantes intervenant dans la perception sensitive.
– Dans le lobe temporal les aires de l’olfaction et du goût.
– Dans le lobe occipital, celle de la vision.
– Le cervelet est nécessaire à l’ajustement du mouvement, de la station debout et à la régulation du geste.
– Le tronc cérébral n’est pas seulement le lieu de passage des voies nerveuses de l’encéphale vers la moelle, il contient également des centres régulateurs des fonctions vitales (la respiration, la tension artérielle, la température corporelle …) et les noyau des nerfs crâniens comme le nerf optique, le nerf olfactif, les nerfs de la motricité oculaire.

Mais l’étonnante complexité du fonctionnement cérébral repose sur l’existence de milliard de connexions entre toutes ces structures anatomiquement distinctes, formant des circuits fonctionnels, des boucles d’information et de contrôle pour le mouvement, la parole, la mémoire etc.
C’est par le biais des neurones que transitent ces informations. Les neurones sont « spécialisés » dans la transmission de certaines données en fonction de leur appartenance à tel ou tel circuit.
Ils communiquent entre eux par des signaux électrochimiques échangés à travers leurs points de connexion (les synapses) : c’est la neurotransmission.