Le vendredi 14 octobre 2022, le corps de Lola, 12 ans, a été retrouvé dans une valise, dans la cour de son immeuble. La jeune fille, portée disparue plus tôt dans la journée, aurait été asphyxiée.
L’histoire a débuté le vendredi, à 15 h, lorsque le père de Lola s’inquiète de l’absence de la jeune collégienne. Après l’avoir cherché dans le voisinage, il découvre sur les images de vidéosurveillances de son bâtiment une jeune femme entrainant la petite. Les parents se rendent immédiatement à la police pour signaler les faits. Vers 23 h, son corps est malheureusement retrouvé dans une malle, dans la cour intérieure de l’immeuble ou réside la famille.
L’autopsie révèle que la petite fille de 12 ans est morte asphyxiée. Le corps de la victime présente d’importantes plaies importantes au niveau du cou. Dans la foulée, la femme de 24 ans, filmée par les caméras, est interpellée à Bois-Colombes. Elle aurait été vue par des témoins transportant la caisse en plastique contenant le corps de la jeune fille. Selon BFMTV, elle est psychologiquement instable. La thèse du trafic d’organe, évoqué ce week-end, a finalement été écartée.
Les dernières informations concernant le meurtre de Lola, 12 ans
Ce lundi 17 octobre 2022, Le Parisien révèle qu’une « information judiciaire est ouverte des chefs de meurtre sur mineure de moins de 15 ans en lien avec un viol commis avec actes de torture et de barbarie, viol sur mineur de 15 ans avec actes de torture et de barbarie, et recel de cadavre ».
Dahbia B, la principale suspecte de 24 ans, ainsi qu’un homme soupçonné d’être le conducteur du véhicule, ont été déférés en vue d’une mise en examen. « Le parquet a pris à leur encontre des réquisitions de placement en détention provisoire »
Brigitte Macron a tenu à parler de Lola. « C’est un drame absolument abominable et intolérable. Nous sommes aux côtés des élèves, des enseignants et bien sûr des familles ».
Elle poursuit, très émue : « En ce qui concerne les enfants, nous n’avons que des devoirs. Le premier est de les protéger de tous les dangers et dieu sait s’ils sont nombreux. En ce moment, il faut que nous ayons tous une vigilance particulière sur les plus jeunes car ils ont une immense vulnérabilité. Ce drame doit nous le rappeler ».
