Le 11 novembre dernier, un conflit opposant des propriétaires à des squatteurs a fait la Une des journaux en France. Pour les propriétaires des lieux, les faits remontent à plusieurs mois. Leur maison de famille, achetée il y a presque 3 décennies dans la région de Bobigny, en Seine-Saint-Denis est occupée illégalement par des squatteurs.
Comme tout bon citoyen, la propriétaire se tourne vers la justice et porte plainte. Aujourd’hui, les squatteurs ont été expulsés mais ce sont les propriétaires qui se retrouvent en garde à vue, suite à une plainte déposée contre eux.
La propriétaire, une dame de soixante-quinze ans, soutenue par les siens, a procédé aux démarches nécessaires pour faire valoir ses droits, et récupérer son bien immobilier. Une fois le dépôt de plainte effectué, et la demande d’expulsion déposée, la famille attend, sûre de son bon droit.
Au bout de trois mois, la maison est toujours squattée. Excédés par la lenteur, « Les enfants de la propriétaire de 75 ans rassemblent un groupe de 25 personnes pour passer à l’action » explique BFMTV. Ils délogent eux-mêmes les squatteurs de la maison de leur mère, qu’ils trouvent dans un état lamentable. « Là, ce n’est plus envisageable de vivre ici. Tout a été dégradé, on a des travaux énormes à faire, il y en a pour 30-50.000 euros de travaux. Les squatteurs eux en attendant, n’ont rien » déclare Sonia, la fille de la propriétaire.
➡️les propriétaires découvrent une maison dévastée, sale, et humide.
Mais ça, l’état il s’en fou, c’est pas lui qui va payer …— 😷 Brown Pascal (📚 Science Fiction et Vérités 📚) (@brownpascal) November 13, 2022
« On a voulu récupérer notre bien et les squatteurs ont porté plainte contre nous. Ils n’ont rien perdu dans tout ça. Nous on a perdu la santé, notre énergie et du temps. Eux n’auront rien, ce n’est pas normal » a ajouté Sonia.
Tous les membres de la famille victime de ces squatteurs se sont retrouvés en garde à vue. Motif : violation de domicile. Violation de leur propre domicile en somme. En effet, les squatteurs expulsés ont porté plainte contre eux. Une situation ubuesque due à l’inaction de la justice, qui s’ajoute aux nombreux faits similaires constatés cette année en France. Une loi anti-squat nourrit actuellement le débat politique : Les députés veulent créer un délit de squat pour qu’il soit considéré comme du vol.