Une enquête ouverte par la justice et un documentaire en prime time sur ce que Booba qualifie d’énorme arnaque et d’escroquerie en bande organisée (des faits pour lesquels la justice a décidé de ne pas enquêter), il n’en fallait pas plus pour que B2O ne crie victoire sur les réseaux sociaux et nargue Magali Berdah.
Comme on dit chez nous!!!! ÇA VA CHIEEYYYYYY!!!! @PKlugman @MagaliBerdah @Cdenquete @tristanwaleckx @TPMP @Shaunaevents #cesoir22h40surfrance2 🏴☠️ “les 3/4 ne sont pas dans mon agence” 🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤦🏾♂️🔥 pic.twitter.com/ehPdSFykhA
— Booba (@booba) September 11, 2022
Booba en guerre contre les « influvoleurs »
Sur les réseaux sociaux, depuis mai dernier Booba s’est attaqué aux influenceurs de télé-réalité et leur activité concernant les placements de produits, mais aussi (et principalement) contre l’agente de beaucoup d’entre eux, Magali Berdah, à la tête de Shauna Events. Cette dernière a porté plainte contre le rappeur français fin mai pour cyberharcèlement, avant que celui-ci ne fasse de même pour dénonciations calomnieuses dénonçant par la même « un système très lucratif organisé par Mme Berdah : promotion d’opérations commerciales plus ou moins douteuses, incitation obsessionnelle à la chirurgie esthétique et mise en avant de personnalités issues de la téléréalité liées à des affaires judiciaires. »
Grâce a une communauté de 5,7 millions d’abonnés sur Twitter, Booba, continue de dénoncer les placements de produits des influenceurs, qu’il a surnommé les « influvoleurs. » Magali Berdah se dit depuis victime de menaces de mort et d’insultes antisémites. Elle avait obtenu, le 2 juin dernier, la suspension du compte Instagram de Booba.
Le rappeur pointe du doigt le « dropshipping », une pratique qui consiste à revendre un produit importé d’Asie, plus cher. L’affaire sera d’ailleurs remontée jusqu’aux plus hautes sphères de l’État : Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, dénonce sur Twitter ces « arnaques en ligne », qu’il invite à signaler. « Personne n’est au-dessus des lois. Personne ne doit se sentir intouchable », écrit-il.
Mercredi 25 mai, dans les colonnes du Parisien, Magali Berdah expliquait avoir porté plainte contre le rappeur français Booba pour cyberharcèlement. « Je n’ai aucune autre solution pour essayer de le stopper. Je suis dépassée par les évènements, dépitée et dans une extrême détresse. Je n’ai aucun autre recours que la justice », expliquait Magali Berdah au quotidien, affirmant être harcelée sans cesse depuis « une semaine ».
L’agente de stars de télé-réalité française soulignait la « puissance de frappe énorme » de Booba sur les réseaux sociaux, où il totalise par exemple 5 millions d’abonnés sur Twitter. « De son compte en découlent des centaines d’autres d’internautes qui se mettent à me harceler, le jour, la nuit, avec des menaces de mort. Ce n’est plus une vie, je ne dors plus depuis trois nuits. Je ne fais que pleurer, je veux que cela s’arrête. J’ai une société avec 60 salariés et cela fait trois jours que je ne fous rien », expliquait Magali Berdah dans Le Parisien.
Au lendemain de cette annonce, sur Twitter, Booba a à son tour exprimé sa volonté de déposer plainte contre la chroniqueuse de TPMP. « Mme Berdah reproduit une mécanique dont elle est coutumière : publier des vidéos victimaires puis se prétendre en proie à du cyberharcèlement, fait extrêmement grave dont Booba, ne peut être le comptable, ni le coupable », était-il expliqué dans ce communiqué de presse.
« Booba n’a fait que relayer des informations publiques mettant en lumière un système très lucratif organisé par Mme Berdah : promotion d’opérations commerciales plus ou moins douteuses, incitation obsessionnelle à la chirurgie esthétique et mise en avant de personnalités issues de la téléréalité liées à des affaires judiciaires », était-il ajouté.